L’A.E.A. en France 

          Lettre de France. 

                       Paris, septembre-octobre 2002 

     C’est la rentrée. Rien d’extraordinaire à cela, c’est tous les ans pareil, n’est-ce pas ? Paris grouille, on s’invective toujours lors des embouteillages. Donc, là aussi rien n’a changé, hélas ! Et, sous le pont Mirabeau, bien sûr, toujours coule la Seine… 

     Et pourtant, Paris sait être gai, fantasque, se transformant à l’occasion en port de pêche pour accueillir en quais de Seine les chalutiers normands -  ce qui ne laisse d’étonner la vénérable Université de Jessieu – qui avec leurs marins expliquant le rude métier des gens de mer, ramènent le citadin à des moments d’intérêt véritable, de relativité.

     Paris-Plage existe ! Le « Révolutionnaire anonyme » de 68, qui écrivit sur un mur le désormais célèbre «Sous les pavés, la plage », ne savait pas qu’il était visionnaire… 

     Pour preuve : À  l’initiative du Maire de Paris, du 21 juillet au 18 août, sur un parcours s’étendant du quai Henri IV aux Tuileries, Paris devient «Paris Plage ». Quelques tonnes de sable répandues.. Le tour est joué. Et nos Parisiens de rêver les yeux grands ouverts. Entre les parasols et les chaises longues, passe la fanfare  qui ne trouble pas les joueurs de pétanque et, de la guinguette où, bien sûr, se déguste « le p’tit vin blanc » cher aux impressionnistes habitués des bords de Marne, on peut admirer la patience des pêcheurs à la ligne, avant d’aller au cirque ou s’intéresser aux arts de la rue. 

     Sous les arcades de la Place des Vosges, anciennement Place Royale, galeries de peinture et antiquaires contribuent à la joie du passant qui promène sa nonchalance, de la place de la Bastille au quartier du Marais, sans se presser, passant d’un pas distrait devant la maison où vécut Victor Hugo, cet enfant de Besançon, vieille ville espagnole, fis de général d’Empire, devenu le génie que l’on sait. 

     Du Marais, nous voici devant le centre Pompidou, dont l’architecture gâche la perspective des tours de Notre-Dame de Paris. Est-ce pour cela que, sur le parvis de la cathédrale, du haut de leur piédestal, Charlemagne et ses Leudes semblent fâchés ?  

     Suivant les quais, les bouquinistes nous emmènent au Quartier Latin où se promène encore, entre deux restaurants grecs et orientaux, l’âme de l’escholier François Villon, pour peu que l’on y prête attention. Tous sont là, Verlaine, Rimbaud, Apollinaire…Et l’Archange Saint-Michel du haut de la fontaine, terrasse le dragon, tandis qu’aux terrasses des cafés, comme dans la chanson de Francis Lemarque, les consommateurs rient, parlent de tout et de rien. 

C’est Paris. Et si cela n’est pas original, c’est agréable pour peu qu’il y ait un brin de ciel bleu, le vent pour faire rire les bassins du jardin du Luxembourg et frissonner la Seine. Sur les bancs publics, se « bécottent » toujours les amoureux « aux p’tites gueules bien sympathiques » de Brassens, tandis que se querellent encore en de véhémentes discussions les anarchistes de Léo Ferré. 

     Et puis… entouré, protégé de rues et de boulevards portant les noms des maréchaux ou généraux d’Empire, que l’on retrouve gravés sur les flancs de l’Arc de Triomphe, dressé dans toute sa superbe dominant les Champs Élysées, se niche un arrondissement-village où, à un quart d’heure du Marché aux Puces, du Sacré-Cœur, de la Place du Tertre et de l’Église Saint-Pierre de Montmartre (la plus ancienne de Paris), se situent les Salons U.V.A. 18 – Grand Montmartre où, comme à l’accoutumée, nous aurons le plaisir d’accueillir les participants à cette Exposition internationale A.E.A. 

   Des artistes de nombreux pays seront présents .À l’heure où nous mettons sous presse, la liste n’est pas close. 

      Mais nous sommes déjà assurés de la participation de l’Autriche, de la Belgique, du Maroc, du Portugal et de la Suisse. 

     Sous l’autorité bienveillante du Président, Louis de Monréal, Éliane Hurtado et  Josiane Petit organisent chaque année deux expositions, dont une internationale qui, pour notre Comité,  est très importante, non par le fait d’être « Internationale », mais parce qu’elle est un moment fort de convivialité européenne. 

     Le chemin a été long, pas toujours facile et il est agréable de constater que les liens qui unissent nos différents Comités se renforcent, d’expositions en expositions, d’années en années.  

     Des amitiés sont nées et le repas montmartois qui clôt l’exposition en est une preuve irréfutable.

     Tout cela motive encore plus, si besoin était, les membres du Bureau, à poursuivre leur tâche et améliorer, dans la mesure du possible, la qualité de nos rencontres. 

      Dans l’ombre, du début à la fin, œuvrent  des bénévoles sans lesquels nous aurions beaucoup de difficultés à réaliser nos manifestations. Qu’ils en soient remerciés.

Amable MORENO
Correspondant littéraire

Marinette VÉRICEL 

     Notre amie de longue date, Marinette VÉRICEL, de Craponne (F.), a exposé ses œuvres, en tant qu’invitée d’honneur, au 17^e salon d’Automne 2002, à Crémieu, du 28 septembre au 13 octobre 2002. 

     Ce salon a été organisé par les membres de la « Palette Crémolane ».     

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    Nouveaux membres (suite) 

     En dernière minute, nous recevons l’adhésion d’un nouveau membre en France. Il s’agit de Virginie BOURREAU, de 92240 Malakoff. Nous aimerions recevoir un C.V. plus complet. 

     Et aussi, l’adhésion  de Michel MARTIN, de 75018 Paris. 

     Pour la Suisse : Micheline TRÉHAN-OUDART, de 1439 Rances (CH), a aussi rejoint nos rangs. Depuis 15 ans, elle pratique la peinture à l’huile, l’acrylique et l’aquarelle et participe à des expositions et des concours. Elle enseigne la peinture depuis 4 ans.

Nos membres exposent 

Communiqué par notre amie Monique
BOECKAERTS, Grand prix international

Willemsfonds Tienen   nodig uit 

Julia Tulkens in beeld 

Zaterdag, 28 sept. 02 – GC « De KRUISBOOG » 

Poëtische evocatie van de
gedichten van
Julia TULKENS
Voordracht  Ingrid VANRUTTEN
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 Muzicale omlijsting door
het TKO AMARYLLIS
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ism kundsschilder
Monique Boeckaerts 

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Philippe LALOUX, de Wépion.
Graveur, Grand prix int. A.E.A. 

a exposé ses œuvres  au Château du Karreveld – Salle Élisabeth, à Bruxelles, du 7 au 11 septembre 02 

C’est une initiative de Présence et Action Culturelle, avec le soutien du Collège des Bourgmestre et Échevins de Molenbeek et présidée par Philippe Moureaux. 

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Gaston HANSE, d’Amay
Membre à vie de l’A.E.A.

     Notre ami, Gaston HANSE, a exposé des oeuvres au 11^e Salon des Collectionneurs, organisé au profit de la Recherche médicale (Fondation Léon Frédéricq) du C.H.U. de Liège, les 13 et 14 avril 2002, avec le soutien de la ville de Huy et du Cercle Cartophilatélique et Numismatique L’Union, de St-Georges. 

     Au Hall Omnisports, à Huy.

André CRAPS, de Plancenoit (B.) 

     Notre ami de longue date, vient d’avoir le grand honneur d’être le premier peintre  à accrocher ses tableaux au « Musée Wellington », au centre de Waterloo (B.) 

Annie DE  PERROT, de Lausanne 

     Notre  membre suisse, avec une cinquantaine d’autres artistes,  a exposé ses œuvres à la « 4^e Fête de la peinture », au Casino, à Orbes, du 13 au 29 septembre 2002. 

Yvonne GYGAX, de Musten 

     Une autre artiste suisse aussi membre de l’A.E.A., a aussi exposé ses œuvres, du 3 août au 27 septembre 2002, à la Galerie 67, à Bern (CH). L’exposition était intitulée « Début » 

  Chris KUFRIN, de Lausanne 

Inspirée par les rêves, elle peint depuis 1994. Autodidacte, Chris Kufrin explore diverses voies. 

Les amis du Musée Wellington 

à Waterloo 

     ont organisé l’exposition des œuvres d’André Craps, en hommage au Duc de Wellington, Prince de Waterloo, pour le 150^e anniversaire de son décès, du 14 septembre au 3 novembre 2002.         

    
     Elle est membre de l’A.E.A. et a obtenu une médaille d’argent en 2001. 

     Elle vient d’exposer, du 7 septembre au 23 octobre 2002, sous le thème « Reflets de l’inconscient » à la Swing Gallery, à Pully (CH). 

Monique STEICHEN, de Itzig (G.-D.) 

     Membre de l’A.E.A., elle vient d’exposer ses œuvres à la Galerie « Äquator/Equator », du 29 septembre au 11 octobre 2002.
     « In the beginning of her artistic career, she created realistic landscape paintings. Since 1992, she concentrated on abstract works, distinguished by a clear pictorial structure. In front of an intensively coloured background the artist sets colour-bodies, which have signal effects and achieve  almost symbolic meaning. In her more recent works realistic motifs flow in the abstract colour compositions. »