Dernière minute : l’A.E.A. en Espagne. 

Hipólito PEREZ CALVO 

     J’avais promis, dans une revue précédente, de revenir sur la carrière de notre ami, Hipólito PEREZ CALVO, de Salamanca.
     Car notre ami est un sculpteur d’une valeur inestimable.  Il s’est inscrit chez nous en 1982 et lui aussi estime beaucoup l’A.E.A. Il nous faudrait des revues entières pour décrire sa grande personnalité.
     J’ai sous la main, un des discours dont il a le secret, qu’il a prononcé dernièrement dans une cérémonie officielle, en remerciement du
« Prix León Felipe 2001 des Arts plastiques » qui lui a été attribué. Ce prix est d’une importance capitale pour un artiste. Voici la photo de la remise :

Le Recteur de l’Université de Valladolid et Hipólito Perez Calvo

Le Recteur de l’Université de Valladolid et Hipólito Perez Calvo

     Nous publions ce discours : 

     Agradecimiento por el Premio León Felipe 2001
     14 del mayo de 2002 

     Excelentísimos señores 

     Es dificil controlar la alegría que siento en estos momentos. Quisiera imprimir en mis palabras emocionadas toda la fuerza expresiva para hacer  llegar a su generoso corazón mis sentimientos de agradecimientos al haber sido galardonado con el Premio León Felipe 2001 de las Artes Plásticas. 

     No mo considero merecedor de tan alta distincíon. Permítanme sin embargo que les confiese mi alegría por tan alto honor que me enorgullece y me llena de satisfaccíon. Este premio no ma hará cambiar mi trayectoria profesional. Seguiré habituado al silencio y al trabajo diaro en la soledad de mi estudio. No será  para mí el principio de un letargo, sino el comienzo ilusionado de un nuove afán. Seguiré soñando y ambicionando como en mi juventud. ¿ Quién en los años de aprendiz no soñó ? Pues aprendiz no hemos dejado de serlo. Intentaré seguir inspirándome en el gran libro de la naturaleza, plasmando la vida, las ideas el hombre, criatura de Dios, de modo nuevo y distinto, pero con los mismos rasgos comunes, tan noble y bellamente como se hizo en las épocas de mayor grandeza.  

     Mi adradecimiento más profundo en primer lugar a la Fundación Internacional León Felipe, a los miembros del jurado que con tanta benevolencia me han otorgado este Premio y, de manera especial, a su Presidente d’Alejandro Finisterre, indiscutible impulsor y motor para dar a conocer la obra de León Felipe. 

     No sería de bien agradecidos si este sentimiento de gratitud no lo compartiera con mis seres más queridos : Los buenos de mis padres que sin medios se sacrificaron por mi formación artisticas. A mis maestros que tanto me alentaron en la trayectoria del difícil camino del arte ; a ellos les debo lo que soy ; a todos, mi reconocimiento y gratitud. Y, cómo no, a mi mujer y mis hijos, que son los verdaderos pacientes y sacrifícados por las  horas que dedico aal Arte y las pocas que dedico a ellos. Sin embargo, cada día me inyectan una gran dosis de ilusión, ánimo y esperanza para seguir superándome en el difícil mundo del Arte. A ellos les dedico este premio León Felipe 2001.  Premio que me enorgullence y me llena de alegría por tartarse de un insigne zamarano, poeta universal, que ha sabido llevar el nombre de España por todos los rincones del mundo con su mensaje poético.  

     Como zamorano, lo llevaré con verdadero orgullo, pues  soy, además un fiel admirator  de su obra y su persona. Además  he tenido el privilegio de haber realizado un monumento en su homenaje, en el que he puesto todo mi cariño, a pesar de las dificultades, que no fueron pocas, para llevardo a cabo. 

     León Felipe no ha muerto. En esa plaza de Tábara, su pueblo natal, permanecerá para siempre en bronce, y me siento orgulloso  de poder firmar esta obra. 

      Ahora ha vuelto a la tierra de sus origines, Valladolid, con la carga emotiva y sentimental de su obra escrita, en esta impresionante exposición que acaba de clausurarce. León Felipe sigue presente. Él mismo nos lo recuerda de la manera más bella, emotiva y filisófica que un genio de la palabra puede hacerlo : 

      « ¡ Qué importa que la estralla esté
lejana y desecha la rosa, si nos
dejan el brillo y el aroma !  » 

     A todos los premiados,  ¡enhorabuena ! y mi felicitación más sincera. 

     Cracias, muchas gracias.

                                           Hipólito

     Traduction : 

     Discours d’Hipólito PEREZ CALVO, en remerciement du Prix León Felipe 2001.

     Excellences, 

     Il m’est difficile de contrôler la joie que je ressens en ces moments. 

     J’aimerais pouvoir donner à mes paroles toute la force expressive que je ressens, pour réussir à pouvoir mettre dans votre cœur généreux, toute ma gratitude d’avoir été élu pour le « Prix León Felipe 2001 des Arts plastique.
Hipólito travaillant à son oeuvre

Hipólito travaillant à son œuvre

     Je ne mérite pas un prix d’une si haute distinction. Cependant, permettez-moi de vous confesser ma joie d’avoir reçu un si grand honneur. 

      Honneur qui touche mon orgueil et me remplit de satisfaction et par cela, je continuerai, habitué au silence et au travail de chaque jour, dans le silence de mon studio, à travailler de plus belle. Cette récompense ne représentera pas pour moi le début d’un profond sommeil, mais bien au contraire, c’est le commencement  de la réalisation d’une grande illusion et de beaucoup d’effort. 

     Je continuerai à rêver et à être ambitieux, comme quand j’étais jeune. Qui, dans ses années d’apprentissage, n’a pas rêvé ? En réalité, nous n’avons jamais cessé d’être apprentis. 

      Je tâcherai de continuer à m’inspirer dans le grand livre de la nature, façonner la vie, les idées de l’homme- créature de Dieu , à trouver une façon nouvelle et différente, mais avec les mêmes traits communs, comme tout ce qui a été réalisé à l’époque la plus belle et la plus grandiose.

      Les remerciements les plus profonds vont, en premier lieu, à la Fondation Internationale Léon Felipe, aux membres du jury qui m’ont si aimablement décerné le Prix et , d’une façon tout à fait spéciale, à son Président, Don Alejandro Finisterre, moteur indiscutable pour faire connaître l’œuvre de Léon Felipe. 

      Je ne serais pas vraiment reconnaissant si je ne partageais ces sentiments avec des êtres qui me sont chers : Mes merveilleux parents qui, sans moyens économiques, se sont sacrifiés pour réaliser ma formation artistique ; à mes professeurs qui m’ont tellement encouragé à suivre le si difficile chemin de l’Art. C’est à eux que je dois tout ce que je suis. Merci ! 

      Je n’oublie pas non plus ma femme et mes fils, qui ont eu une véritable patience à attendre que je finisse mon travail artistique pour passer quelques instants auprès d’eux. Ils me donnent, chaque jour, une grande dose d’illusion, de courage et d’espoir pour continuer à me maintenir dans le monde si  difficile de l’Art. C’est à eux que j’offre le Prix Léon Felipe. C’est un prix qui me remplit de joie car il vient d’un illustre « Zamorain », poète universel, qui a su porter le nom de l’Espagne dans tous les coins du monde, avec son message poétique. 

      Zamorain aussi, je le porterai avec un véritable orgueil car moi, en plus d’être un très grand admirateur de son œuvre et de sa personne, j’ai eu le privilège d’avoir réalisé un monument à son honneur, dans lequel j’ai mis tout mon amour, malgré les difficultés rencontrées pour le réaliser. 

      Léon Felipe n’est pas mort. À Tábara, son village natal, se trouve la statue en bronze et je me sens très fier de pouvoir signer ce travail. 

      Maintenant, il se trouve de nouveau dans sa propre terre, Valladolis, avec la charge émotive et sentimentale de son œuvre écrite, dans cette imposante exposition qui vient de sa clôturer. Léon Felipe est présent. Il nous le rappelle d’une façon encore plus belle, plus émotive et plus philosophique comme seul peut le faire un génie.   

« Q’importe que l’étoile soit là, lointaine
 
et que fanée soit la rose,
si elles nous laissent leur lueur et leur arôme »

      À tous les primés, mes félicitations les plus sincères ? 
      Merci, merci.

        Hipólito 

Traduction : Conchita Ramirez

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