L'A.E.A. en Suisse 

L'ancien flic, Michel DIZERENS, conseiller
littéraire du Comité national suisse, a fait
de l'écriture une passion dévorante

      Granges-MarnandÉcrivain, pigiste, fondateur de revues, le scribe broyard aime raconter des histoires inspirées de son environnement. Sans toujours se formaliser du style. 

      "J'ai le démon de l'écriture. C'est une drogue." C'est pourtant dans un milieu peu paradisiaque que s'est réveillé chez Michel Dizerens l'intérêt pour la prose : dans un commissariat de Lausanne. C'était au début des années 70 et le gendarme qu'il était alors préférait les plaisirs du bureau à ceux de la traque aux hors-la-loi. "Le déclic s'est produit en rédigeant des rapports", raconte-t-il. 

      Après une dizaine d'années passées comme pandore dans la capitale vaudoise, à Orbe puis à Cully, il laisse tomber l'uniforme du flic pour endosser celui d'employé de préfecture puis de secrétaire à la police du commerce. "J'en avais marre d'embêter les gens. J'aurais voulu être éducateur à la prison d'Orbe". Le destin en a voulu autrement. Pour assouvir son besoin d'écrire, Michel Dizerens collabore comme pigiste pendant quelques années, à l'hebdomadaire "La Chronique de Lavaux". Parallèlement, cet amoureux des grands espaces lance le journal des cavaliers randonneurs suisses dont il sera responsable pendant dix ans.

Michel Dizerens à sa table de travail

Photo Alain Wicht

Michel Dizerens à sa table de travail

      Reparti à zéro 

      En 1983, il hérite d'une petite entreprise de nettoyage et quitte la fonction publique. Puis, c'est la tuile : victime d'une escroquerie lors de la construction du chalet de ses rêves dans le Chablais valaisan, il perd tout. Obligé de repartir à zéro, il débarque, au hasard d'une annonce immobilière, dans un appartement de Grange-Marnand. "Ce drame a accéléré mon processus d'écriture", explique-t-il.

      C'est d'abord en 1989, "Apache de poney" dans lequel il narre de manière romancée les randonnées faites en famille ; "Rififi à Ouchy", un roman policier où il a "tout mis" ou encore "Le printemps des vaches" qui raconte le trafic des Montbéliardes au temps de la construction de l'A1 dans la plaine de l'Orbe.

      Ces dix dernières années, c'est près de d'une vingtaine de récits, romans et nouvelles, qu'il publie, la plupart à compte d'auteur.  

      Le dernier en date est sorti en septembre. "L'humeur des  Suisses romands" est une sélection de ses billets parus dans le défunt Journal de Lucens. On y trouve aussi quelques nouvelles inédites.

      Écriture spontanée 

      Son inspiration, ce Broyard d'adoption de 61 ans, la puise dans la vie de tous les jours et dans ses balades dans la nature. "Je suis plein d'idées. Si  vous me  mettez un mois à l'alpage, je vous ponds un roman" dit-il en rigolant. Une écriture simple, spontanée, un ton "terrien", un brin de nostalgie, Michel Dizerens invente ses histoires au fur et à mesure, sans trame bien précise au départ. et autodidacte qui avoue ne pas lire les grands auteurs par manque de temps, fonctionne d'abord à l'enthousiasme. "Oui, je suis un homme heureux, je fais ce que je veux", affirme cet esprit indépendant de toute chapelle littéraire. 

En 1997, Michel Dizerens lance "Le Scribe", recueil de textes dus aussi bien à des débutants qu'à ses amis de l'Association vaudoise des écrivains? Quelque 600 textes d'une centaine d'auteurs ont paru dans la petite revue de 350 abonnés, fabriquée artisanalement  à la bonne vieille machine à écrire. "J'aime communiquer ma passion. J'ai  envie  de  susciter  des vocations. Une dizaine de jeunes ont publié ensuite leur propre livre" affirme-t-il non sans fierté. La Grenette du livre à Moudon, c'est aussi lui. Pas de doute, pour Michel Dizerens, le bonheur est le livre.

                                         Claude-Alain  Gaillet

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Antoinette RIEM, de Payerne (CH)

Insatiable, notre présidente de l'A.E.A. suisse aura  touché à tous les domaines de l'Art. Elle pratique maintenant la gravure sur verre

D'emblée, elle a compris la façon de faire dans cette discipline. À preuve, la photo d'un "verre gravé" qu'elle nous envoie, que nous reproduisons ci-dessous et qui en dit long sur l'avenir. Elle vient de faire une exposition de ses travaux aux Avanturies et a reçu une centaine de visiteurs qui tous, ont admiré le travail et des œuvres ont été acquises.

Voici quelques lignes de son livre d'or qui dit bien la satisfaction des visiteurs. " Antoinette, nous te félicitons pour le succès obtenu en Allemagne et tous ensemble, nous applaudissons ton travail magnifique. Chacun sait que tu ne veux pas accepter des louanges, car ton caractère refuse toute gloire pour n'accepter que l'amitié sincère, accompagnée de charmantes mais sévères critiques qui te permettent de t'améliorer. Nous te remercions de présenter ton art en gravure qui plaît énormément et qui ajoute une nouvelle corde à ton arc. Nous te souhaitons un grand succès pour l'avenir.          Signé : ta fidèle clientèle

      Antoinette, l'A.E.A. est fière de toi et te félicite.

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      Yvonne GYYGAX, de Musten (CH), a exposé ses œuvres à la galerie "Maison Pierre", à Mühle (CH), du 30 novembre au 20 décembre 2002 

      Annie de PERROT, de Lausanne (CH), a exposé ses huiles et ses pastels, à la Galerie de l'Horloge, à Genève (CH), de 12 au 27 octobre 2002. 

      René BARMAN, de Confignon (CH), a aussi montré ses huiles et acryliques à la galerie "Aux Portes de la Champagne", à Bernex (CH), du 31 octobre au 17 novembre 2002. 

      Antoinette RIEM, de Payerne (CH), a participé au Salon de Prestige de Arts Inter "Les créateurs du siècle", du 30 novembre au 8 décembre 2002, à Chambery La Rivoire et le salon était placé sous le Haut patronage et en présence de M. Patrick Mignola, maire de La Rivoire et vice président du Conseil général de Savoie. Le président d'honneur était M. Bernard Deschamps.

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