L'A.E.A.
en Belgique
Francis DESSART, de Namur (B.),
mis à l'honneur.
Dans le cadre du concours du Troisième
Millénaire, organisé par " La Francophone des Cultures de
Langue française et de l'Esprit" (Société de poètes et d'écrivains
d'expression française – Genève), en catégorie prose, le PRIX
DE LA TERRE DÉFENDUE a été attribué à notre membre à
vie, le Prof. Francis DESSART, pour son livre "Une
seule terre – une même vie" et l'ensemble de son œuvre
éditée.
Nous apprenons de même que le dernier
ouvrage de Francis Dessart, portant sur la pédagogie
universaliste, sera édité en 2003, en langue bulgare, par le
Ministère bulgare de l'Éducation, avec préface des professeurs
Marin Mehandjiev (Académie balkanique des Sciences) et Brîndusa
Railcanu-Prepelitsa (Université Politechnique de Bucarest). Il
s'agira d'un apport important à la nouvelle culturologie.
Toutes nos félicitations à notre ami Francis Dessart.
Jeannine
GODIN, de Chatelet (B.), a exposé ses œuvres dans le Hall
d'honneur de l'Université du Travail Paul Pastur, à Charleroi,
du 18 janvier au 1er février 2003. C'est la 3e
exposition "L'ARCH S'EXPOSE" et elle était placée sous
le haut patronage du Ministre Président Jean-Claude Van
Cauwenberghe.
Pascale
SCHMIT, de Bruxelles, a exposé à "ARTitudes" sous
le thème Silver Dust (a
new view on common things), du 22 au 24 novembre 2002 et du 29 novembre au 1er décembre
2002.
Nicole
HERICKX, de Chastre (B.) a participé à l'exposition Art'BW ,
du 30 novembre au 15 décembre 2002, à la Maison Colsoul, à Orp
(B.) (mieux faire connaître le Brabant Wallon).
Marcel
TELLER, d'Eupen (B.) a participé à une exposition à la
Maison Zahlepohl, à Raeren, du 16 novembre au 1er décembre
2002. Des compositions, paysages, fagnes, portraits et autres
motifs divers et à un salon d'ensemble, Kunst forum-Ostbelgien V.O.G., de
29/11 au 29/12/02, à St-Vith (B.)
Nouveaux
membres
Émilie
DUBRUNQUEZ, de Cuesmes(B.). Régente, elle est aussi poète et
nouvelliste. Elle est parrainée par notre ami, Didier PRÉVOT.
Elle a publié cinq recueils de poésies et est aussi récitante
en poésie classique. Humanités scientifiques et carrière complète
de professeur d'école normale, etc. Ses activités sont
nombreuses et elle fait partie de plusieurs sociétés.
Jacques
GROSPIRON, de Maisoncelles-en-Gatinais (F.). Retraité comme
agent de maîtrise (Filiale Groupe St-Gobain). Il a suivi des
cours de pastel, huile, dessin, aquarelle, plume et trompe l'œil
de 1994 à 2002.
Marie-Jeanne
GOLDMANN, de Grevenmacher (L.). Elle est institutrice préscolaire
artiste peintre. Elle a suivi des cours à l'Académie des
Beaux-Arts de Trêves (1989), les cours du CEPA et des cours du
soir de peinture au LTJB, à Grevenmacher depuis 1999. Aussi des
cours de céramique de 1996 à 1998.
Marcel
MAHY, du Rœulx (B.). Il est parrainé par notre ami Didier PRÉVOT.
Retraité et peintre autodidacte, il fréquente depuis 10 ans
l'Atelier des Couleurs de notre ami, Roger DUEZ. Il a participé
à de nombreux salons d'ensemble et y a reçu de nombreux prix. Il
a reçu la médaille d'or nationale de l'A.E.A. en 2002.
Elia
de SESTELLE, de Montpon (F.). Elle nous est revenue après de
nombreux problèmes familiaux et nous en sommes heureux. Elle est
artiste peintre et auteur.
Adriana
VON MAY,
de Dijon (F.). Elle a rejoint l'A.E.A. et est artiste
peintre. Depuis 1970, elle compte de nombreuses expositions en
Suisse, en Allemagne et en France dont une exposition personnelle
en Suisse et a reçu plusieurs prix.
Pascal
BARTHELEMY,
de Paris (F.). Il a rejoint l'A.E.A. Nous n'avons pas
d'autres renseignements.
Jacqueline
DUB, de St-Denis (F.). Elle aussi, fait
partie de l'A.E.A. Pas de renseignements.
Jacek
BUKOWSKI,
de Overijse (B.). Il est de nationalité polonaise et est
artiste peintre. Portraitiste, il pratique aussi la peinture
moderne. Élève du Lycée des Beaux-Arts de Zakopane, il est
aussi diplômé de l'École supérieure de Gracovie. Son activité
professionnelle de 1983 à 2002 – Atelier de portraits en
Belgique.
Nous avons reçu une importante
documentation sur notre artiste et la place nous manque pour un
plus long article. Nous y reviendrons dans la revue n° 115. Et
nous reproduisons ci-dessous un de ses portraits :
Pierrette
LILOT, de Liège (B.). Artiste peintre, elle a rejoint nos
rangs et est parrainée par notre ami, Charles AMERLINCK.
Elle pratique la peinture à
l'huile et le dessin. Peintre de nus. Passionnée par l'expression
corporelle, elle a longtemps pratiqué la danse classique. Elle étudie
l'anatomie et l'analyse du mouvement à l'École d'édducation
physique de Loncin avant d'entrer à l'École normale où elle
obtient son diplôme d'institutrice préscolaire. Durant ses années
d'enseignement, elle fait des croquis de ses élèves et pratique
l'aquarelle pendant ses temps libres. Pour maîtriser la technique
de la peinture et parfaire ses dessins, elle s'inscrit à l'Académie
des Beaux-Arts de Liège. elle
reçoit l'enseignement de Michel Jouat et de Maurice Musin. Dès
1994, elle entame une série d'expositions dans la province de Liège.
Jeannine
GODIN, de Chatelet (B.). Elle est retraitée et artiste
peintre et rejoint aussi l'A.E.A. Elle pratique le dessin, la
peinture, l'aquarelle le sépia et le lavis. Elle a fait l'École
d'arts décoratifs "Henriette Boshé", à Bruxelles.
Elle a aussi fait des études commerciales, de musique et de secrétaire
commerciale.
Puis, l'Académie des B.-A. de Charleroi
et l'Afrique. Elle compte de nombreuses expositions.
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En
dernière minute :
Du
Grand-Duché de Luxembourg.
Sergio
Di Paoli, de Luxembourg. Notre ami a fait une exposition de
ses œuvres, au mois de décembre 2002, à l'ART GALLERY, à
Luxembourg. À ce sujet, voici un texte de Marianne Eisen, paru
dans "Luxemburger Wort" , en novembre 2002 :
"Sergio di
Paoli hat viele neue Eindrücke von diesem Symposium im Norden
Russlands mitgebracht und sie teilweise in seine Werke einfließen
lassen. Er bevorzugt es, Körper und Gesichter darzustellen, in kräftigen,
phantasievoll kombinierten Farben. Seine Ölgemälde haben die
zwei Gesichter, des inneren Zwiespalt der Menschen, zum Thema. Er
versucht, die oft gefesselte Psyche, die sich widersprechenden Gefühle,
das andere Ego, das in jedem von uns wohnt, auszudrücken.
Von seltener
Faszination ist zein Werk "Augenblicke" in hellem Grün
und Gelb mit großflächigen, roten und blauen Farbspielereien.
Zwei üppig geformte Körper und Augenpaare treffen sich – wohl
im Spiegel. Soll es uns das Spiegelbild der Seele oder die
Sinnlichkeit des weiblichen Körpers zeeigen ? "Spiegelbild
der Seele" nennt er ebenfalls eine Serie in Rot, Gelb und Grün,
die die unterschiedlichen Ausdrucksweisen eines Gesichtes
darstellt. Immer wieder das gleiche
Antlitz in verschiedenen Farben und Schattierungen zeigt er
in seinen Studien eines Gesichtes und der Blicke. Die Psyche will
er auch bei seinen oft "kopflosen" Gestalten in den
Vordergrund rücken , die sich fast wie "Spiderman" ganz
oder halb gefesselt präsentieren. Gefange, im eigenen Körper, in
eiger gefesselten Gefühlswelt ? Ist es das angedeutete Spiel mit
Gefühlen oder die maskierte innlichkeit der Pose , die seinen
Darstellungen den desonderen Eindruck verleiht, der den Betrachter
in seinen Bann zieht ? Sergio di Paoli hat sich als Schüler von
Charly Reinertz weiter entwickelt und schafft sich seine eigene
Welt des Kunst.
Ein neues Konzept von ihm ist es auch,
die Werke mit Computer-Drucken zu umrahmen…
De
France.
Notre ami, Marc
AMALRIC, de St-Orens-de- Gameville (F.), nous demande de
publier son article sur Ludwig Feuerbach :
Éloge de Ludwig Feuerbach, penseur religieux.
Introduction
: Pour justifier la présente éloge, nous tenterons de montrer
que Ludwig FEUERBACH, en ses pensées sur la religion et sur Dieu,
n'appartient pas aux partisans de la Philosophie de la Mort de
Dieu. Il est bien plutôt un adepte de la critique radicale de la
religion chrétienne qui n'est pas sans rapport au "penser
heideggerien", soucieux de l'Être en tans que tel.
1
– La pensée du religieux chez Ludwig FEUERBACH se situe au delà
de la méditation de Friedrich NIETZCHE, partisan d'une métaphysique
de fossoyeur : "J'irai visiter la tombe de ton dieu".
Ceci, Ludwig FEUERBACH ne saurait l'accepter dans la mesure où
l'univers de ses pensées est celui même de la religiosité. Karl
MARX devait dire de celui qui est pour nous un anachorète, un
destructeur d'idoles et un démystificateur (1) : "La
critique de la religion a effeuillé les fleurs imaginaires de la
religion pour que l'homme pense (…), se meuve autour de lui-même
et par suite, autour du véritable soleil" (2).
2
– Cette critique implique une dépendance à un Dieu dont Martin
HEIDEGGER aurait pu se soucier dans la mesure où elle a un lien
avec "l'ontothéologie". Importante dépendance, vous êtes
celle même d'une philosophie où l'humain a ses droits, cette
philosophie concerne le sensible, l'idée et un attachant
"Dieu Terme" : "Le Dieu Terme se dresse en gardien
du monde, autolimitation, telle est la condition d'entrée".
Conclusion
: Est-ce que ce "Dieu" est jaloux du "don de l'Être"
qui peuple l'univers de Martin EIDEGGER ? (3). La réponse est non
: nous devons, en parlant du " besoin fondamental de
l'humanité présente (…) le besoin de liberté politique",
nous ressouvenir des origines catholiques de la religion et nous
demander si elles sont incompatibles avec l'athéisme. En tant que
"négociation consciente", l'athéisme et
le fait catholique ne sont pas sans fonder "une époque
nouvelle, elle fonde la nécessité d'une philosophie
nouvelle" dit, à bon droit, Ludwig FEUERBACH. Martin
HEIDEGGER aurait rapporté cette "époque nouvelle" à
la "liberté" (3)(4).
Notes
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(1)
Dans sa préface aux "Pensées sur le Mort et
l'Immortalité", M. Alexis PHILONENKO devait dire que
"le refus du refus chez Feuerbach ou, si l'on préfère,
la négation par où "s'élémente" toute spéculation,
est essentiel : Feuerbach est infiniment dangereux pour
toute théologie, non seulement parce qu'il a, comme
d'autres, dénoncé les dogmes, mais surtout parce qu'il
est parvenu à mettre de son côté toutes les richesses
de l'existence sensible, il faut l'admettre " irrécurable".
(2)
L'entente entre Karl Marx et Ludwig Feuerbach au sujet de
la religion était cordiale. Il n'en fut pas de même au
sujet de la politique : la "dictature du prolétariat
" qui pointe le nez chez ce premier penseur était
refusée par ce Leibzinien dans l'âme et donc républicain.
Il se prononça à
la fin de sa vie en faveur de l'éducation politique des
peuples – épris du "besoin de liberté" - et
non à l'internationale socialiste où Karl Marx joua un rôle
important.
(2)
Il faut, puisque l'esprit humain est ouvert à sa
manière et se met en harmonie avec ce à quoi il se
rapporte, que le comportement fondamental du laisser être,
c'est à dire la liberté, lui communique sous forme de
don, la directive intrinsèque de conformer son adéquation
à l'étant"
(3)
Pour justifier le thème de cette "époque
nouvelle", nous pouvons dire que "L'essence du
Christianisme" de Ludwig Feuerbach, tente un pas en
arrière qui n'est pas sans être fondé par l'historicité,
thème religieux où le sacrement tient une place
importante.
"Orthographe de l'auteur"
S. Marc
Amalric |
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