Page de couverture :

Une huile, intitulée "Sérénade au clair de lune", de notre ami de très longue date, Léo ORBAN, "Grand prix international et médaille de vermeil" en Belgique et en Espagne. Nous lui consacrons l'article qui suit :

Léo ORBAN, de Seraing (Belgique)

25 ans après…

REPORTONS-NOUS en l'année 1980. Comme le temps passe… Le 10e Salon concours international de l'A.E.A. est mis sur pied et nous sommes au Palais des Beaux-Arts de Charleroi.

Les participants ont amené leurs œuvres et dans cette salle prévue pour d'importantes expositions, sont accrochées les œuvres de notre ami, Léo Orban. Ce fut ma première rencontre avec cet artiste. Ce peintre a de l'expérience. Ses toiles en témoignent.
    Le salon à eu lieu et d'emblée, il décroche une médaille d'or. Le jury avait bien vu car deux ans passent, deux ans pendant lesquelles il travaille beaucoup et voilà notre homme qui se représente. Quel changement encore. Le jury lui attribue le Grand prix international avec médaille de vermeil. C'est la grande réussite ! On en parle à Seraing où il habite. Sa notoriété monte et en 1984, il participe à Madrid au salon concours international espagnol. De nouveau la médaille de vermeil (Grand prix). Nous verrons encore Léo Orban se représenter à de nombreux salons (hors concours bien sûr).

Sa carrière d'artiste peintre et de restaurateur de tableaux est en plein essor. Il travaille beaucoup. Il a réalisé jusqu'à nos jours 400 tableaux, 285 dessins et 376 restaurations dont une œuvre monumentale de Léon Philippet "La Rixe" (dimensions : 5 mètres x 3,20 mètres.
    Nous dirons encore qu'il a fait ses études artistiques à l'École des Beaux-Arts de Seraing et s'est spécialisé en maîtrise ancienne. Il fut aussi président, vice-président et conseiller technique du Cercle artistique "Le Chevalet", de Seraing.

Revoyons un peu son C.V.

"À 14 ans, il commence à peindre et, ses dispositions s'affirmant de jour en jour, il s'inscrit à l'École des Beaux-Arts de Seraing. Heureux, plein d'ardeur, animé par les encouragements de ses professeurs qui voient en lui un sujet exceptionnellement doué, il mène de front études et peinture. Les études terminées, il peut donner libre cours à son instinct d'expression sous la direction des peintres Édouard Masson et Léon Geudevert.
    Il adhère au Cercle "Le Chevalet" de Seraing dès sa fondation et va rapidement gravir tous les échelons pour devenir président durant dix ans, puis conseiller technique. Il est admis dans des associations internationales telles que l'A.E.A. (Académie européenne des Arts) et le M.A.E. (Mérite artistique européen). Il s'y fait particulièrement remarquer en obtenant de nombreuses distinctions de premier plan. Pendant 25 ans, il s'adonne à la peinture classique, portraits, paysages… tout en se spécialisant dans l'exécution de nombreuses natures mortes qui lui permettent d'acquérir un métier solide tant au point de vue du dessin que dans la recherche des coloris.    
    Par la suite, il s'oriente progressivement vers la composition surréaliste, ce qui constitue pour lui une révélation dans sa carrière de peintre. Rapidement, les œuvres surréalistes de Léo Orban sont remarquées et produisent une forte impression sur la critique. La presse est unanime pour admettre que ce peintre a trouvé sa voie dans un style original, qu'il illustre par une belle gamme de couleurs qui ne manquent pas de vigueur expressive ni d'imagination.
    Partant toujours d'une réalité concrète, il se plaît à y transposer ses idées, ses pensées ou son état d'âme, conférant à l'ensemble de ses compositions, à la fois simples et saisissantes, une puissance quasi surnaturelle. Beaucoup de lumière aussi caractérise son œuvre, ainsi qu'un dessin précis et une technique parfaite.
    Ce qui caractérise son œuvre, c'est la sincérité dans la démarche picturale et philosophique. Cet artiste n'est pas de ceux qui éprouvent le besoin de choquer le public, ni d'enlaidir ou de défigurer dans le but secret de franchir une étape supplémentaire dans l'évolution de l'art. Son ambition principale est d'apporter au public un moment de quiétude, de rêve, d'évasion et d'émotion mais aussi de susciter un moment de réflexion".

La photo. Dans la salle d'exposition, de gauche à droite : Échevinne de la Culture; l'artiste, M. Léo Orban M. Stultiens, secrétaire communal; Mme Valerio, et Madame Orban.

    Parallèlement à sa carrière de peintre et créateur, cet artiste s'est toujours intéressé à tout ce qui concerne l'art pictural : c'est ainsi qu'il s'est également spécialisé dans les études de maîtrise ancienne et des techniques de restauration de tableaux. Grâce à ses connaissances dans le métier, il restaure les œuvres qui lui sont confiées tout en respectant la technique, le style et l'esprit de celles-ci, en tenant compte des règles définies pour la conservation des œuvres d'art.
 
    Revenons maintenant en fin de l'année 2003, quand Léo ORBAN m'a prévenu et m'a invité à une importante exposition de ses œuvres, dans les salons de l'Hôtel de ville de Seraing, offerts par l'Administration communale de cette ville, du 15 au 23 novembre 2003.
 
    Il est certain que je me devais d'assister au vernissage de cette importante rétrospective. Et je profite de ces lignes pour dire que l'Académie européenne des Arts est heureuse et très fière de voir qu'une ville comme Seraing attache beaucoup d'importance à l'Art, à la restauration des œuvres de son patrimoine et à la valeur artistique et humaine d'un artiste habitant ses murs, en lui offrant cette magnifique exposition et en couronnant ainsi 50 ans de carrière au service de l'Art.

    J'ai donc assisté au vernissage. La salle était comble et Léo Orban pouvait difficilement saluer tout le monde et recevoir les félicitations. La rançon de la gloire, en somme. 

    L'Échevine de la Culture, Madame Anne-Françoise Valesio, a prononcé le discours d'ouverture dont nous publions quelques extraits : 
     "Cette exposition a un caractère exceptionnel à plusieurs égards. Tout d'abord, nous organisons peu d'expositions au sein de l'Hôtel de ville, d'une part, par manque de place (les salles sont très souvent occupées pour le fonctionnement quotidien de l'administration), par manque d'accessibilité et puis parce que la salle n'est pas équipée de cimaises permanentes. Ces aléas sont regrettables car l'Hôtel de ville à lui seul mérite une visite. Je citerai simplement la grande fresque qui décore les plafonds. Elle est l'œuvre du peintre sérésien, Édouard Masson, avec qui Monsieur Orban a d'ailleurs eu l'occasion de travailler.
    La rareté d'exposition en ce lieu montre évidemment notre grand intérêt pour le peintre que nous accueillons en ce mois de novembre. En effet, outre les grandes qualités artistiques que je vous évoquerai dans un instant, la relation entre la ville de Seraing et Monsieur Orban est longue et fructueuse. Je suis certainement mal placée pour en parler n'étant échevin que depuis cette législature mais il m'a été relaté maintes fois l'intérêt que nos bourgmestres successifs ont eu à son égard ainsi que les nombreux travaux et contacts qu'il a eu avec le service de la Culture.
    Cela dit, depuis mon entrée en fonction, j'ai pu me rendre compte des grandes qualités de cet artiste qui s'intéresse à tout ce qui concerne l'art pictural, qui s'est spécialisé dans les études de maîtrise ancienne et des techniques de restauration. J'ai été séduite par sa passion pour l'art, pour l'histoire et pour le travail bien fait. Notre collaboration a démarré à l'occasion d'un travail de restauration que je lui avait confié."
 
    Madame Valesio parle ensuite du déplacement et de la restauration d'une toile monumentale de 5 mètres de largeur "La Rixe" que nous avons citée au début de cet article. Elle a continuer à vanter les mérites de Leo Orban et termina son laïus en disant : "Il nous importe, par cette exposition, de faire découvrir un artiste de chez nous aux gens de chez nous. En effet, Léo Orban est reconnu à l'extérieur et nous voudrions que les sérésiens en particulier mais aussi les habitants du Pays de Liège puissent découvrir et apprécier son œuvre." 

    Notre ami a répondu longuement à ce discours et j'apprends que cette exposition a connu un succès retentissant et bien mérité. En mon nom et en celui de l'Académie européenne des Arts, nous le félicitons encore une fois et lui disons : Merci, Léo ! 

A.  Crépin

    La presse de la province de Liège a commenté largement l'exposition de Léo Orban mais la place nous manque pour reproduire ces articles.

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