Assemblée générale de l'A.E.A. à Paris

Assemblée générale de l'A.E.A. à Paris

     L'assemblée générale de l'A.E.A. Comité français, s'est tenue le 14 janvier 2004 en la salle U.V.A. - Grand Montmartre, rue Duc, à Paris, sous la direction de la secrétaire générale,  Éliane Hurtado et la secrétaire adjointe, Josiane Petit, en l'absence du Président Louis de Monréal, retenu et excusé. 
     Les comptes ont été approuvés à l'unanimité. Le programme 2004 a été remis aux membres présents et sera envoyé aux adhérents absents. 
     Il a été signalé que les personnes qui désirent exposer dans différents pays où l'A.E.A. est présente, peuvent prendre contact avec la Secrétaire générale.
     Une galette des Rois clôturait cette Assemblée générale.

Pierre SEMAL, de Paris
Nous avons le plaisir de reproduire ci-desous, une œuvre de Pierre Semal, membre de la section française de l'A.E.A. et médaille d'or internationale

Nature morte, de Pierre SEMAL
 

Nadine AMIEL, de Paris

     La marchande de rêves

Il fait nuit. Nous descendons sur la plage,
sous la voûte céleste planent de sombres nuages.
Plongés dans nos obscures pensées,
pensifs, sur l'horizon nos yeux sont rivés.
Au loin se détache un somptueux éclair blanc,
une silhouette  gracile avance vers nous à pas lents
Un vent léger fait voler son voile blanc.
Ses frêles épaules dénudées, des perles à son décolleté,
elle s'est assise pied nus sur le sable mouillé
et nous a dit : Je suis la marchande de rêves.

Que dites-vous ? Marchande de rêves,
cela existe-t-il ? Dans nos pays, plus de rêves.
Ce sont les cauchemars qui en cadence
envahissent et hantent nos nuits.

Je vous trouve bien tristes, amis.
N'ayez crainte, je suis porteuse de chance.
Je n'ai pas de baguette magique.
Imaginez des images ludiques,
votre sourire éloignera votre tristesse
et vous verrez vos rêves en arabesques,
enrubannés de couleur tendre évoluer.
À vous de les saisir et de les interpréter. 
Et si vous y croyez, cela ne sera plus une légende.

Dans la pénombre de la nuit, la marchande de rêves,
Notre bohémienne d'un soir s'en est allée altière,
répandre à travers le monde la bonne parole,
en usant de sa fantastique et joyeuse parabole.
Sur son sillon blanc, elle n'est plus que prière,
avant de disparaître dans une immense lumière
où des rêves, par milliers, scintillent dans le ciel.

                  Poésie libre, de Nadine Amiel

 

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