Communiqué

Nous avons le plaisir d'annoncer le concours international de Littérature "LE BLEUET". Clôture, le 10 mai 2004. 

Renseignements contre enveloppe timbrée ou coupon réponse international : chez Alain DEBARGE, 34, rue du Silo, 62400 ESSARS (Fr.)

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 Marc AMALRIC, de Saint-Orens-de-Gameville, a exposé ses peintures dans l'Atelier des Arts, du 23 au 31 décembre, à Saint-Orens-de-Gameville(F.) 

D'autre part, Marc Amalric, auteur de nombreux ouvrages philosophiques nous demande de publier l'écrit suivant. C'est avec plaisir que nous lui réservons nos lignes :

Du "Le Doute de Cézanne", de Maurice MERLAU-PONTY (1) et de quelques autres théoriciens des arts. 

En ce qui concerne Paul Cézanne, nous pourrions "problématiser" le rapport entre ses œuvres picturales et la nature. En compagnie de quelques autres théoriciens, nous pouvons évoquer  un  réalisme qui  ne   saurait être l' exclusive d'Émile Zola dont le "germinal" congédie "la couleur des idées" ; il en va en effet de diverses autres sortes de réalisme : ceux de Claude Degas et Wassily Kandinsky. 

En temps que spectateur de la vie de Paul Cézanne, nous pouvons parler de sa peinture comme une manifestation maladive, elle trouve également ses lettres de noblesse chez un autre théoricien des arts : Wassily Kandinsky. Réservons, puisque maladie il y a, chez Maurice Merleau-Ponty, l'apparition de la schizophrénie en peinture, le généalogiste du "le doute de Cezanne" étant Sigmund Freud. Au-delà  de la maladie en peinture, nous pouvons dire que le travail de Cézanne , au nom des évolutions de ce grand peintre, qu'il y a une dette, celle de l'impressionnisme "et en particulier" (de) Pissaro (…), Cézanne lui doit d'avoir conçu la peinture, non comme l'incarnation de scène imaginaire, la projection des rêves au-dehors, mais comme l'étude des apparences, moins comme un travail d'atelier que comme un travail sur nature", à cette méditation de Maurice Merleau-Ponty, correspond à nos yeux, un moment fait d'une rupture d'avec un courant de peinture, l'impressionnisme, qui s'accomplit sur fond de séduction pour les sciences : géologie et géométrie.
     Ce moment peut être compris par référence à un certain usage des couleurs : "si le ton local lui-même est décomposé chez les impressionnistes", les couleurs apparaissent comme "se juxtaposant (ainsi) sur la toile (…) n'était plus comparable point par point (mais) restituées par l'action des parties les unes sur les autres, donnant une vérité générale de l'impression" ; à l'horizon de la rupture d'avec les natures mortes et puisqu'il en va dans "le doute de Cézanne" (1) d'une vérité, les pratiques de recomposition et de juxtaposition de profondeur sur une certaine vue du motif (nous soulignons) (2) : une ligne(…) n'appartient pas au monde visible mais à la géométrie. 

Tout ceci exige un discernement  ainsi que le veut Gottfried Wilhem LEIBNIZ, cité par Maurice Merleau-Ponty. Quelle est, pour notre part, la leçon de cette lumière ? Il en va, pour répondre, d'une économie des couleurs  qui pourrait trouver un fondement métaphysique dans l'instance théorique du Maximis et du Minimis, instance qui est inscrite dans le "de la production originelle des choses prise à sa racine" (in "opuscule choisi") (3) : il en va,  selon nous, de la plus grande richesse phénoménale, celle des couleurs, ramenées au plus petit nombre de principes, ceux même des tons. Cette instance théorique aménage un certain avenir pour la culture en général et pour l'art en particulier, en ses variantes éprises d'infinité. Cet avenir a son théoricien : Vassily Kandinsky.
     Puisque nous nous sommes souciés de séduction, nous pouvons lui donner un fondement, celui même de la géométrie. Cette science est importante pour les enseignements esthétiques. La peinture considérée en tant qu'art, connaît en Edgard DEGAS, un de ses théoriciens : il convient, dit-il, de se garder des "séductions" de la courbe qui se prononce (nous soulignons). Puisse un tel se garder nous éviter de franchir le sensible qui est, entant que tel, un objet d'éducation artistique. 
 
(1) – in "SENS ET NON SENS" Éditions Najel 1966.
(2) – en ce qui concerne la notion de motif, nous pouvons songer à l'Antonin Artaud du "Van Gogh, le suicide de la société". Il s'agit pour ce peintre de peindre un paysage sur le motif (ŒUVRES COMPLÈTES, Éd. Gallimart, 1974, Tome XIII)
(3) – Librairie Philosophique J. Vrin, 1966. 

                                                         Marc Amalric 

Ce texte respecte les mots et la composition de l'auteur.

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Publication : Marc AMALRIC a publié deux ouvrages : "Essai philosophique" et "Propos sur les Beaux-Arts".  Ils sont en vente à un prix spécial pour les membres de l'A.E.A.  respectivement à 20 euros pour le premier et Quinze euros pour l'autre.
    Adresse : Marc Amalric, 5, rue Béatrice, 31650, Saint-Orens-de-Gameville, France.

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 Distinction : 

     Jean-Claude LEROY, de Flize (F.), romancier et poète,  nous fait savoir que le 24 mai 2003, il a été nommé Chevalier académicien avec palmes à Florence, en Italie. 

Étaient présents à la cérémonie: les Ambassadeurs de la République de Slovénie, M. Ludovik Toplak et M. Leonado Saviano pour la République de Cilena ; le Grand préfet de Ordine Costantiniano, M. Francesco Ambrifi ; le Maire de Florence ; Le comte Falletti di Villafalletto et Monseigneur Ennio Antonelli, archevêque de Florence. 

Jean-Claude Leroy estime que c'est un grand honneur pour lui et qu'il était le seul français à représenter les écrivains et la littérature française.
    L'A.E.A. le félicite sincèrement. 

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