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Médaille
de vermeil "cum laude"
Hipolito PÉREZ CALVO, sculpture
Médaille de vermeil
Margot ALVAREZ ZURDO, argent et porcelaine
Teodoro José BUENO, sculpture
Rodolfo GONZALEZ, sculpture
Julia HERRADÓN HERRADÓN, argent et porcel.
Muhadin KISHEV, peinture
Philippe LALOUX, eau forte
Jesús MELENDEZ, sculpture
Blanca ZABALA, peinture
Médaille d'or
Jacques CARON, littérature
Chantal CROS, peinture et littérature
Elisa GONZALO, aquarelle
Esperanza GONZALES, littérature
Marisa MORENO RUIZ, peinture
Domingos de OLIVEIRA, sculpture
Alvaro PÉREZ MULAS, photo
María Raphaél SILVEIRA, peinture
Carlos SEVILLA, sculpture fer
Ana FRANCA STABILE, peinture
Marinette VERICEL, peinture
Blanca ZABALA, littérature
Médaille d'argent
Américo AGUIAR, peinture
Emilia GOMEZ da COSTA, peinture
Alain Alexis DEBARGE, littérature
Chantal CROS, peinture, littérature
Antoine COILLARD
Manuela CALÁDO, peinture
Dulce ARANTES DUMA
Esperanza GONZALES, peinture
Carlos LÓPEZ, musique
Ana María MAGALHÂES
Domingos MAGALHÂES
Cidalia NUNES, peinture
Malika SODAÏGUI, peinture sur cuir
Aurelia TORRES, peinture
Filomena TRIQUEIROS, peinture
Pierre le Vénérable, littérature
Médaille de bronze
Tiago André LELÂO DUARTE, peinture
Adâo RODRIQUES COELHO, peinture
Nella VICENT, peinture
María do CARMO ROMAO, peinture
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Concernant
le grand concours de
Littérature en Espagne, en 10 langues
(140 artistes de 25 pays)
La
réalisatrice de ce concours, Doña Conchita RAMIREZ,
nous envoie quelques "réflexions
personnelles" sur les conséquences de cette
importante manifestation :
"Lecteurs
amis, vous êtes-vous jamais posé la question : "Où
commence et où fini un concours de Littérature ?"
Venez donc avec moi, nous allons parcourir ensemble cet événement.
Dès
le début, plusieurs des participants, arrivant de 25 pays
et parlant 10 langues différentes, ont bien voulu nous
envoyer leurs œuvres mais aussi nous parler de leur état
d'esprit. Notre
téléphone a sonné à temps pour éviter un
suicide ! "Ah ! nous a dit l'artiste, il existe
encore dans ce monde quelqu'un qui pense à moi" !
Cinq
autres, en pleine dépression, cela veut dire fenêtres
closes,
refusant toute nourriture, se sont levés pour, à
la fin, présenter un travail vraiment intéressant.
Un
moine de Tanger, inquiet à cause de trois opérations au
mois de juin, s'est pressé pour tenter de finir une
"Nouvelle policière". Nous étions au mois
d'octobre. Il avait donc le temps de terminer son travail,
d'oublier son problème, de présenter la médaille gagnée
à son éditeur qui a bien voulu éditer son ouvrage grâce
à la récompense méritée.
Il
y avait 16 ans que Mario était né mais, dans un tel état
qu'il devra passer sa vie dans une chaise roulante. Son père,
constatant ce malheur, avait abandonné sa famille. En
apprenant que son fils se présentait au concours, il
demande d'aller le voir
tous les mardis. Quand il a su que son fils avait
remporté la médaille d'argent, il l'a promené et même
l'a emmené au cinéma. La maman ne voulait plus rien
savoir de cet homme, après 16 ans d'abandon, c'était
trop ! Mais, le jour de la remise des prix, la famille au
complet se trouvait à la Casa de Cantabria, pour
participer au bonheur de leur fils.
D'autre
part, un très belle cérémonie a eu lieu au pied des
Urales, en Russie et a été retransmise par la télévision
et la radio russe, le jour de la remise de la médaille de
vermeil à Victor Khotyarov. En russe et au téléphone
depuis l'Espagne, M. Muhadin Kishev, au nom de notre
fondateur, a salué l'artiste et son pays.
Mais, tout ne s'est pas réduit à des
anecdotes les plus variées possible et pleines d'émotion.
Trois des concurrents, Docteurs en Théologie, ont mérité,
pour la première fois dans notre A.E.A., la médaille de
vermeil "cum laude" (avec palme). Leurs
biographies, sur des personnages très importants, se
trouvent actuellement et, grâce aux 12000 exemplaires édités
et contenant la récompense reçue, (on aura parlé
partout de l'Académie européenne des Arts), dans les plus célèbres bibliothèques,
celles du Vatican incluses, dans les mains de lecteurs de
toutes les races, car leur condition de religieux (Jésuites,
Sœurs irlandaises, Frères de St Jean de Dieu), leur a
permis d'envoyer tous ces exemplaires dans les cinq
continents, dans les villes importantes et dans les
missions les plus cachées. Jamais, on aurait pu penser
qu'avec une si modique dépense, le nom de l'A.E.A. serait
reconnue encore une fois dans le monde entier. Ce concours
littéraire a représenté pour nous, cette fête joyeuse,
où on lance des fusées, qui éclatent en s'ouvrant comme
des parasols, pour retomber en cascades de mille couleurs,
sous un ciel étoilé.
Conchita RAMIREZ
P.S.
: J'aurais voulu publier le texte de cet article en
espagnol mais, malheureusement la place nous manque et
cela sera fait dans la prochaine revue. C'est promis.
A.C. |