Le Président directeur général, le comité international, les comités nationaux, les délégations et la Rédaction du Bulletin de l'A.E.A., présentent à tous les membres et lecteurs, leurs meilleurs vœux pour l'année 2005.  

Lettre de Belgique

S i pour terminer cette année 2004, je vous entretenais cette fois de ce que celle-ci a amené à l'Académie européenne des Arts ? Repartons donc depuis le début si vous le voulez bien. 
       "Année après année, depuis bientôt quarante ans (dans quelques mois), celle-ci a crût d'abord simplement mais courageusement conduite par des gens qui y croyaient mais qui devaient contourner de nombreux obstacles. D'une dizaine d'artistes, réunis à la terrasse d'un café de Paris, conduits par Maurice Gibert et Consuelo Barrio, que reste-t-il maintenant ? Certains sont partis très vite, d'autres ne sont plus de ce monde. Mais l'A.E.A. était conçue et a vu le jour en cette année 1965. Elle a grandi et s'est développée dans le monde entier. Très vite, j'ai connu notre Président fondateur, j'ai rencontré Maurice Gibert et j'ai emprunté son chemin car c'était évident, nos pensées voguaient vers les mêmes horizons. Paris abrita alors le comité international et nos membres vinrent petit à petit. Avec les moyens du bord, quelques expositions ont rassemblé des artistes français, belges, espagnols et autres

    Une exposition concours a eu lieu à Bruxelles (Belgique) et de là est né aussi le comité national belge dont j'ai pris le secrétariat. Les mois et les années passant, avec l'accord de M. Gibert, j'ai créé la Revue de l'A.E.A., en 1973. Celle-ci a bonifié aussi et existe toujours. Peu de temps après, un orage gronda et la tempête éclata ! 

     Notre Président, gravement malade, a eu très peur pour son Académie car des différents survinrent et l'entente parfaite n'existait plus. Alité pour longtemps, il m'appela à son chevet et me supplia de reprendre les rênes et d'accepter la direction du comité international car il devait beaucoup se reposer et surtout quitter Paris. Sans espoir de retour, la vice-présidente Consuelo Barrio devait rejoindre l'Espagne.  C'est une chose à laquelle  je n'attendais pas. J'ai réfléchi un moment puis, voyant l'insistance muette du Président, il ne me restait plus dans ces conditions que de dire oui et continuer l'œuvre commencée. Tout alors se remis lentement en place ; le Président a surmonté sa maladie et d'autres sont venus pour rebâtir un comité national français.
Et c'est par cette "Lettre de Belgique" que je me dois de remercier et de féliciter très sincèrement aussi notre Section nationale espagnol. 

      J'ai dû attendre car je ne dispose que de trois revues sur l'année et la place m'a manqué pour parler de ce résumé de cette partie d'un quart de siècle de la vie de l' Académie européenne des Arts. 

Le Président national espagnol, Vicente Alvarez de Paz, saluant le Pape et lui présentant la médaille d'or internationale demandée par l'Espagne au comité international belge.

Le Président national espagnol, Vicente Alvarez de Paz, saluant le Pape et lui présentant la médaille d'or internationale demandée par l'Espagne au comité international belge.

Ceci montrant le beau geste de solidarité de la section espagnole envers toute l'Académie européenne des Arts

C'est très important car l'Espagne est devenue le "phare" qui situe et relie la partie sud de l'Europe au reste du monde. 

 Je reprends en quelques mots, pour que tous s'en souviennent, l'historique de la section espagnole et  aussi la façon dont celle-ci s'est construite, grâce à la grande dame qu'est Conchita Ramirez : 

La fondation de la section nationale espagnole.

La naissance de la section nationale espagnole date d'après la rencontre de Consuelo Barrio et de Conchita Ramirez, le 16 septembre 1978. Cela chacun doit le savoir. Ces dames ont pris un autobus ensemble, de Cullera à Valencia car l'aviation et les Chemins de fer étaient en grève. 

Consuelo était rentrée en Espagne pour s'occuper de son musée. Il faut savoir que cette histoire a tourné très mal à cause de problèmes politiques. Il faut savoir aussi que quelques personnes se disant membres de l'A.E.A. n'avaient rien à voir avec la formation de celle-ci et que c'est après la rencontre que Conchita et elle seule,  a créé sa section nationale  qui depuis a fait toutes ses preuves de bonne tenue, d'entente et de grande réussite. 

Puis sont venus Visitación Oltra et José Puchades, de Valencia, tout ceci grâce à la rencontre de Concha Fuster, qui aidèrent Conchita à démarrer son travail et ce, dans l'Espagne entière .On doit donc bien se rendre compte que c'est Conchita et elle seule qui a construit l'A.E.A.Elle a un jour demandé de pouvoir réaliser la médaille espagnole. L'accord fut donné et grâce au don de la médaille créée par son frère le grand sculpteur et offerte par Soledad Giner. Ensuite, toutes les médailles officielles de l'A.E.A. ont été placées, pour la postérité, au musée de Nules (nous avons aussi relaté tout cela, agrémenté de photos dans la revue. Revenons maintenant à des années plus proches.              

 Le 19 septembre 2003 était donc le jour anniversaire de la rencontre de Conchita et de Consuelo. Les années ont donc passé. Il y a eu au départ quelques heures sombres mais aussi de très nombreuses satisfactions. Et, pour revenir à nos temps actuels, Conchita avait décidé encore une fois, d'organiser le Salon concours international de Madrid mais des problèmes ont surgi et les salles ne pouvaient être libres. Que faire ? Notre secrétaire et fondatrice espagnole, ne manquant jamais d'idées, a donc trouvé la suivante : Elle mettrait sur pied un très grand concours de prestige international de Littérature, en 10 langues et ce pour tous les pays.(Il y a eu 154 participants venant de 25 pays différents). 

 Fray José Matínez Gil a participé avec son livre sur la vie de Saint Jean de Dieu,  au concours de Madrid 2003 et a obtenu la "médaille espagnole de Vermeil summa cum laude". Dans la 2ème édition de ce livre, ce prix venait annoncer et a parcouru le monde avec six mille exemplaires portant le nom de l'Académie-section espagnole. Plus tard et suggéré par Maurice Gibert, qui désire   remercier Fray José pour sa participation et son amabilité envers l'A.E.A.,  il est récompensé avec les diplômes internationaux. Sur commande de l'Assemblée  épiscopale de Rome, il écrit l'oeuvre  "Saint-Jean dAvila" (17000    exemplaires et 987 Pages). Dans le curriculum vitæ de Fray José, on trouve les 3 médailles et de nouveau le nom de l'A.E.A.sera prononcé dans tous les coins du monde. Le Vatican désire nommer "Saint-Jean d'Avila docteur de l'Église.
     Médaille au Pape :

C'est à la suite de la publication de l'œuvre du Pape, "Triptyque Romain-Méditations" que Conchita a décidé de décerner au Pape la médaille de notre Concours 2003. En contact avec les autorités de l'Église, le Pape venait à Madrid mais le programme pour l'Espagne était au complet. On nous dit: "Présentez-vous à Romme, le 14 Janvier 2004". On n'y croyait pas trop mais, depuis mars 2003 on annonce la visite à Rome. L'Épiscopat confirme cette date. Conchita a demandé à la Belgique d'envoyer une médaille d'or internationale qui sera remise au Pape par le Président national espagnol, Vicente Alvarez de Paz pour marquer par cet acte toute la présence de l'A.E.A. Toute l'Académie saura alors que cela s'appelle la SOLIDARITÉ et que l'Espagne n'agit jamais en solitaire et que, dans les grands moments, elle pense à nous tous.  Merci !
 

  Nous répétons donc que la section espagnole n'a jamais invité le Pape à participer à son concours mais que c'est bien à la suite de la publication de "Triptyque Romain-Méditations" que Conchita a décidé de lui décerner la médaille espagnole. Et elle considère avoir atteint le sommet quand elle a remis elle-même cette médaille à Rome (voir photo apparue dans la précédente revue). 

Voilà, chère Conchita. Au nom de mes collaborateurs et  de l'A.E.A. toute entière je tiens à te dire que nous avons eu une grande chance de te connaître, à te féliciter pour tout ce que tu as fait et d'affirmer aussi que ton sommet auquel tu tenais tant a été atteint et que, malgré tout, tu nous apporteras encore bien des satisfactions. Merci !                                                   Alphonse CRÉPIN,
                   
   Secrétaire général international
 

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