Une
exposition concours a eu lieu à Bruxelles (Belgique) et de là
est né aussi le comité national belge dont j'ai pris le secrétariat.
Les mois et les années passant, avec l'accord de M. Gibert,
j'ai créé la Revue de l'A.E.A., en 1973. Celle-ci a bonifié
aussi et existe toujours. Peu de temps après, un orage gronda
et la tempête éclata !
Notre Président,
gravement malade, a eu très peur pour son Académie car des
différents survinrent et l'entente parfaite n'existait plus.
Alité pour longtemps, il m'appela à son chevet et me supplia
de reprendre les rênes et d'accepter la direction du comité
international car il devait beaucoup se reposer et surtout
quitter Paris. Sans espoir de retour, la vice-présidente
Consuelo Barrio devait rejoindre l'Espagne.
C'est une chose à laquelle
je n'attendais pas. J'ai réfléchi un moment puis,
voyant l'insistance muette du Président, il ne me restait plus
dans ces conditions que de dire oui et continuer l'œuvre
commencée. Tout alors se remis lentement en place ; le Président
a surmonté sa maladie et d'autres sont venus pour rebâtir un
comité national français.
Et c'est par cette "Lettre
de Belgique" que je me dois de remercier et de féliciter
très sincèrement aussi notre Section nationale espagnol.
J'ai dû attendre car je ne dispose
que de trois revues sur l'année et la place m'a manqué pour
parler de ce résumé de cette partie d'un quart de siècle de
la vie de l' Académie européenne des Arts.

|
Le Président national espagnol, Vicente Alvarez de
Paz, saluant le Pape et lui présentant la médaille d'or
internationale demandée par l'Espagne au comité
international belge. |
Ceci montrant le beau geste de
solidarité de la section espagnole envers toute l'Académie européenne
des Arts
C'est très
important car l'Espagne est devenue le "phare" qui situe
et relie la partie sud de l'Europe au reste du monde.
Je reprends en quelques mots, pour que tous s'en souviennent,
l'historique de la section espagnole et
aussi la façon dont celle-ci s'est construite, grâce à
la grande dame qu'est Conchita Ramirez :
La fondation de la section nationale espagnole.
La
naissance de la section nationale espagnole date d'après la
rencontre de Consuelo Barrio et de Conchita Ramirez, le 16
septembre 1978. Cela chacun doit le savoir. Ces dames ont pris un
autobus ensemble, de Cullera à Valencia car l'aviation et les
Chemins de fer étaient en grève.
Consuelo
était rentrée en Espagne pour s'occuper de son musée. Il faut
savoir que cette histoire a tourné très mal à cause de problèmes
politiques. Il faut savoir aussi que quelques personnes se disant
membres de l'A.E.A. n'avaient rien à voir avec la formation de
celle-ci et que c'est après la rencontre que Conchita et elle
seule, a créé sa
section nationale qui
depuis a fait toutes ses preuves de bonne tenue, d'entente et de
grande réussite.
Puis
sont venus Visitación Oltra et José Puchades, de Valencia, tout
ceci grâce à la rencontre de Concha Fuster, qui aidèrent
Conchita à démarrer son travail et ce, dans l'Espagne entière
.On doit donc bien se rendre compte que c'est Conchita et elle
seule qui a construit l'A.E.A.Elle a un jour demandé de pouvoir réaliser
la médaille espagnole. L'accord fut donné et grâce au don de la
médaille créée par son frère le grand sculpteur et offerte par
Soledad Giner. Ensuite, toutes les médailles officielles de l'A.E.A.
ont été placées, pour la postérité, au musée de Nules (nous
avons aussi relaté tout cela, agrémenté de photos dans la
revue. Revenons maintenant à des années plus proches.
Le
19 septembre 2003 était donc le jour anniversaire de la rencontre
de Conchita et de Consuelo. Les années ont donc passé. Il y a eu
au départ quelques heures sombres mais aussi de très nombreuses
satisfactions. Et, pour revenir à nos temps actuels, Conchita
avait décidé encore une fois, d'organiser le Salon concours
international de Madrid mais des problèmes ont surgi et les
salles ne pouvaient être libres. Que faire ? Notre secrétaire et
fondatrice espagnole, ne manquant jamais d'idées, a donc trouvé
la suivante : Elle mettrait sur pied un très grand concours de
prestige international de Littérature, en 10 langues et ce pour
tous les pays.(Il y a eu 154 participants venant de 25 pays différents).
Fray
José Matínez Gil a participé avec son livre sur la vie de Saint
Jean de Dieu, au
concours de Madrid 2003 et a obtenu la "médaille espagnole
de Vermeil summa cum laude". Dans la 2ème édition
de ce livre, ce prix venait annoncer et a parcouru le monde avec
six mille exemplaires portant le nom de l'Académie-section
espagnole. Plus tard et suggéré par Maurice Gibert, qui désire
remercier Fray José pour sa participation et son amabilité
envers l'A.E.A., il est récompensé avec les diplômes internationaux. Sur
commande de l'Assemblée épiscopale
de Rome, il écrit l'oeuvre "Saint-Jean
dAvila" (17000
exemplaires et 987 Pages). Dans le curriculum vitæ de Fray
José, on trouve les 3 médailles et de nouveau le nom de l'A.E.A.sera
prononcé dans tous les coins du monde. Le Vatican désire nommer
"Saint-Jean d'Avila docteur de l'Église.
Médaille
au Pape :
C'est à la suite de la publication de l'œuvre du Pape,
"Triptyque Romain-Méditations" que Conchita a décidé
de décerner au Pape la médaille de notre Concours 2003. En
contact avec les autorités de l'Église, le Pape venait à Madrid
mais le programme pour l'Espagne était au complet. On nous dit:
"Présentez-vous à Romme, le 14 Janvier 2004". On n'y
croyait pas trop mais, depuis mars 2003 on annonce la visite à
Rome. L'Épiscopat confirme cette date. Conchita a demandé à la
Belgique d'envoyer une médaille d'or internationale qui sera
remise au Pape par le Président national espagnol, Vicente
Alvarez de Paz pour marquer par cet acte toute la présence de l'A.E.A.
Toute l'Académie saura alors que cela s'appelle la SOLIDARITÉ et
que l'Espagne n'agit jamais en solitaire et que, dans les grands
moments, elle pense à nous tous.
Merci !
Nous répétons donc que la section espagnole n'a jamais
invité le Pape à participer à son concours mais que c'est bien
à la suite de la publication de "Triptyque Romain-Méditations"
que Conchita a décidé de lui décerner la médaille espagnole.
Et elle considère avoir atteint le sommet quand elle a remis
elle-même cette médaille à Rome (voir photo apparue dans la précédente
revue).
Voilà,
chère Conchita. Au nom de mes collaborateurs et
de l'A.E.A. toute entière je tiens à te dire que nous
avons eu une grande chance de te connaître, à te féliciter pour
tout ce que tu as fait et d'affirmer aussi que ton sommet auquel
tu tenais tant a été atteint et que, malgré tout, tu nous
apporteras encore bien des satisfactions. Merci !
Alphonse
CRÉPIN,
Secrétaire général international
|