Éditorial
       1965 – 2005.

Une nouvelle année vient de voir le jour et au moment d'écrire cet article, je pense que notre   "Académie européenne des Arts" vient d'entrer dans sa quarantième année. Elle est donc née au siècle passé, en 1965. Qu'il me soit donc permis de présenter à tous ceux et celles qui lisent cette revue, qui sont donc membres de l'A.E.A., l'expression de mes plus vifs et sincères remerciements  pour les manifestations de sympathie, les preuves de fidélité et les encouragements qu'ils ont bien voulu nous témoigner et auxquels je suis particulièrement sensible, de même que tous mes collaborateurs. 

J'espère que tout au long de cette année, la possibilité nous sera encore donnée, d'assurer la bonne tenue et la régularité de cette revue et aussi d'élargir notre audience chez d'autres artistes du monde entier. 

J'aimerais aussi qu'un contact encore plus étroit s'établisse entre nous et l'ensemble de nos membres et que chacun d'entre vous se considère comme partie prenante dans l'œuvre de développement de nos activités. C'est donc avec le plus grand intérêt et la plus vive attention que nous accueillerons toutes vos informations et toutes vos suggestions. 

Je me permets d'insister sur la nécessité de votre coopération. Car, encore cette année, la rentrée des cotisations n'est pas des plus faciles. Oui les temps sont durs pour tout le monde. Mais il faut penser que notre existence même, tient à ce versement qui tarde à venir. Est-ce par oubli ou faute d'attention ? Je demande donc à ceux qui ne sont pas encore en ordre de faire un effort et d'éviter ainsi les rappels qui sont devenus très coûteux et prennent notre temps. 

J'en viens maintenant aux expositions concours annuelles et cela vaut pour tous les pays organisateurs. Il est bien connu qu'un artiste, qui participe et qui paie les frais de déplacement et d'accrochage, tient à se faire juger par des gens capables et qui donnent leurs notes en leur âme et conscience. Et c'est humain aussi car chacun veut emporter la médaille ou la distinction qu'il  mérite. 

Ô, je sais que l'on rencontre parfois des gens qui se surestiment un peu , qui croyaient avoir plus… J'en ai vu mais très peu, au cours des 34 salons internationaux que j'ai mis sur pied. Mais une bonne explication et une comparaison avec des œuvres mieux récompensées, les ont ramenés à la raison. Et presque  toujours, ils travaillent plus et reviennent avec  œuvres de meilleure qualité. 

Mais il y a aussi la comparaison inverse. Quelqu'un qui se rend compte qu'une œuvre de piètre qualité est mieux cotée que la sienne qui est meilleure, s'est vite fait une opinion sur le sérieux d'un jury et sur celui du comité organisateur. Et c'est aux comités de nos pays que je m'adresse. Ces choses ne peuvent plus arriver, sous peine de voir le nombre de participants diminuer à vue d'œil. Et j'assure chacun que, avec mes collaborateurs, je veillerai à ce que tout se passe bien. 

Je me permets donc de compter sur vous et je vous en remercie.

                                                         Alphonse CRÉPIN

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