Des expositions 

Jean-Luc DOSSCHE, de Nivelles (B.) a exposé ses œuvres, du 25 février au 31 mars 2005, sous le thème "Les quatre Saisons", au Palais de Justice II, à Nivelles. 

C'est M. Patrick LION, Président et le Conseil d'Administration de l'ASBL Amicalement Vôtre qui convie le public à cette exposition.

Geneviève PINGOT, de Bruxelles et Carole PRIM, de Mondercange, ont exposé leurs œuvres au "GRAND SALON", à la Galerie Thuillier, à Paris 3e (F.) L'exposition a eu lieu du 22 janvier au 3 février 2005.

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Sur la page de couverture, est reproduite une œuvre de Jules BESCH, de Remich (G.D.)
membre de l'Académie européenne des Arts

 

KIDAD FATMA ZOHRA, de Tipaza (Algérie). 

Mademoiselle Kidad Fatma Zohra, algérienne, nous écrit et nous envoie deux poèmes de sa composition. Elle participera au 35e Salon, en 2005 à Gembloux. Nous reproduisons ses poésies : 

Que va-t-il rester ? 

Que va-t-il rester de tes yeux  
Immondes ? De tes seins blancs ? 
Et de ta chevelure ancrée ?
Que ces hanches mondaines,
Que ce corps indemne,
Que ces bras tordus, 
Et ces lèvres braises. 

Que va-t-il rester de ton sortilège ?
Du jeu de l'amour,
De ton nouveau manège 
Et de ta danse folle. 

Que va-t-il rester ?
Si un jour tu perds la tête.
Au creux de tes reins, aux formes
Cloîtrées, aux joues affamées, 

Que va-t-il rester ?
Si tu vas partir
Pour ne plus revenir
Et demander pardon 
Un jour de saison
Sans moindre raison.
Que va-t-il rester
De nos nuits confondues ? 
De ce lit défait,
De ces draps déchirés. 

Que va-t-il rester ?
De ces bouteilles vidées
Qu'une senteur nidée.
Et d'un foyer lointain
Pour arriver putain. 

Que va-t-il rester ?
De nos jours meilleurs,
Des trompeurs nocturnes
Que va-t-il rester ?
De cette chair morbide
Qu'on jette dans le vide
Pour étouffer nos haleines,
Qu'une bouteille vide 
Et une âme aride.       

                     Kidad F.Z.

Vieillesse en péril 

Jeunesse change !
Vers le pire quelquefois
Comme pousse l'herbe
Douce, dans un avide décor,
Je pense à la vieillesse
Qui s'échappe 
Parfois tel un orphelin
Qui fuit le sort de ses pas. 

Ainsi dans mon esprit
Le sourire se cambre
Au creux de tes bras.
Je pense à tous ceux
Qui ont vécu auprès
D'une tombe ancrée
Derrière un trésor. 

D'une belle décennie. 
Se tient le marteau
A coup fort qui
Détient le râteau
Je ne vois qu'une silhouette 
Meurtrie et attendrie
Par tes caresses et tes pulsions. 

O ! Jeunesse si je pouvais
Par mes pleurs
Te rendre déesse
Que l'immense âme couronne
Nos parcours
Avec amertume politesse.
Et que les arbres dansent
Sur des rythmes monotones. 

Changeons plus vite
Nos ruines, nos fortunes
Pour un instant
Nouveau. 

Déclare la guerre à ma peine,
Vieillesse en péril,
Menteuse du sort
À jamais plongée pour bâtir
Entre les brumes,
L'horizon, l'enfantin et l'idylle. 

               Kidad F.Z.

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