L'A.E.A.
en France
Lettre de France
concernant le Salon annuel de l'A.E.A.
À Paris, le temps bégaie entre rire et larmes – comprendre entre
pluie et soleil – c'est finalement l'été indien, pour employer
la formule consacrée, qui s'impose au grand bonheur du citoyen en
général et des organisateurs de ce Salon international 2005 en
particulier. Voilà pour les conditions météorologiques.
Le 15 octobre, en fin d'après-midi, le cocktail du vernissage réunit
artistes et invités, partageant le moment festif et la joie
d'avoir la primeur d'admirer les œuvres exposées, tant peintures
que sculptures et photos. Les littéraires sont présents aussi,
bien sûr.
Huit pays sont présents cette année, dont l'Allemagne, l'Angleterre,
la Belgique, le Luxembourg, le Portugal, la Suisse, le Maroc et
nous avons le plaisir de recevoir en personne plusieurs artistes
venus de Belgique et de la Confédération Helvétique. À noter
au sujet de nos visiteurs et exposants suisses, qui profitent de
l'exposition pour s'octroyer une petite semaine de vacances à
Paris, un geste de disponibilité rare, celui de se porter
volontaires pour prendre la permanence de la salle une journée.
Merci Mesdames Uréni Barilier et Brigitta Salvisberg de votre
gentillesse.
Belle participation aussi de nos artistes français toujours fidèles à
l'Exposition internationale, pas si éloignée en somme de la
nationale mais il est vrai que nous avons toujours le plaisir de
recevoir, aussi des artistes de pays voisins, ce qui prouve qu'en
dehors de participer, les liens amicaux inter-académies se
renforcent d'année en année.
En Littérature aussi, nous avons des auteurs de langues diverses et
cette fois encore, on peut découvrir sur le catalogue des poésies
et/ou des nouvelles en occitan, portugais ou catalan.
Bref, l'exposition vécut des jours tranquilles, en attendant celui de
la remise des récompenses. Tout allait bien dans le meilleur des
mondes ?
Non ! Paraphrasant Brassens qui chantait "qu'il n'y a pas d'amour heureux", je pourrais
écrire qu'il n'y a pas de
joie complète. Le dimanche, 23 octobre, jour de notre repas
confraternel au restaurant de "LA Butte en Vigne", rue
Poulbot à Montmartre, force nous est d'avoir des regrets. Nous
notons l'absence de notre Secrétaire général international,
Alphonse Crépin, pour raisons de santé, ainsi que celle ne notre
Président national, Louis de Monreal, resté au chevet de son épouse.
Nos vœux de prompt rétablissement vont à eux. Leur absence se
fera de nouveau sentir lors de la remise des prix. Nous souhaitons
que tout aille mieux à la prochaine exposition.
Le décrochage s'effectue et, comme à l'accoutumée, on note de l'hésitation
à se séparer, un peu comme d'antan, écoliers, on ressentait la
joie de voir les ""grandes" vacances arriver et,
malgré tout, la peine de se séparer des condisciples pour un
temps qui nous paraissait si long… Nous n'en aurons que plus de
plaisir à nous retrouver l'an prochain.
Lundi 24 octobre, emballage et réexpédition des œuvres vers les pays
voisins. Les bénévoles habituels sont là, fidèles au poste, du
début à la fin, sous la houlette des Mmes Éliane Hurtado, secrétaire
générale et Josiane Petit, secrétaire adjointe. Un grand merci
à ces bénévoles, ces "héros de l'ombre" toujours présents,
jamais cités depuis tant d'années, d'où l'exception que va créér
cet article : merci à MM. René Cuevas et Pierre Semal pour leur
grande et discrète disponibilité.
La fin de l'année sera vite là et il faut penser aux expositions à
venir mais pour l'instant, permettez-moi, au nom du Comité français
de l'A.E.A., de vous souhaiter à vous et aux vôtres, de tous
Comités, un joyeux Noël et une heureuse année.
Amable MORENO
Correspondant littéraire A.E.A.
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