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Discours de Monsieur
Jean SINE, échevin de la Culture de la ville de Gembloux,
lors de l’ouverture du 36e Salon international
A.E.A. , fin mai 2006.
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Éditorial
OTRE 36e Salon concours international a eu
lieu fin mai et s’est encore très bien passé. Le dernier hiver, très
froid, s’est prolongé longuement et jusque l’envoi des règlements.
Les réponses ont tardé à venir , à part ceux qui m’ont dit
leur regret de ne pouvoir participer vu les dépenses qu’ils ont dû
faire au sujet du chauffage.
Et
février arriva. Didier PRÉVOT recevait déjà des inscriptions en Littérature.
Malgré tout, les premiers inscrits en Beaux-Arts arrivèrent et tout se
mit en route. Finalement, la liste des exposants a grandi. Assez bien de
nouveaux. Quatorze pays ont répondu à l’appel et parmi ceux-ci, le
Portugal qui a participé en force et que nous remercions.
Je
dois aussi parler ici de la grandeur des colis envoyés. Des formats
sont beaucoup trop grands et donc beaucoup trop lourds. J’ai dû faire
presque des miracles pour qu’ils puissent repartir. Je demande donc,
pour les prochains salons, que les formats ne dépassent plus 70 à 80
cm car cela pose des problèmes pour le transport et l’accrochage.
J’espère que nos membres y penseront.
Je
dois aussi encore revenir sur la valeur de nos médailles A.E.A.
- D’abord la médaille de vermeil. (9,5 sur
10). C’est la plus haute et elle équivaut à un Grand prix.
-La médaille d’or internationale (9
sur 10) et la médaille d’or nationale (8,5 sur 10).
-La médaille d’argent internationale
(8 sur 10) et la médaille d’argent nationale (7.5 sur 10).
-La médaille de bronze
internationale (7 sur 10) et la médaille de bronze nationale (6,5 sur
10).
Les
légères différences de quelques dixièmes de point nous permettent de
récompenser nos artistes d’une
façon plus juste. Malgré tout, j’ai entendu une participante, disant
à un de ses confrères : « Moi, je préfère
l’argent international à l’or national… ». Alors ?
Comment faut-il faire ?
J’en
viens maintenant aux expositions concours annuelles et cela vaut pour
tous les pays organisateurs. Il est bien connu qu’un artiste qui
participe et qui paie les frais de déplacement et d’accrochage, tient
à se faire juger par des gens capables et qui donnent leurs notes en
leur âme et conscience. Et c’est humain aussi car chacun veut
emporter la médaille ou la distinction qu’il mérite.
Ô,
je sais que l’on rencontre parfois des gens qui se surestiment un peu,
qui croyaient avoir plus… Oui, j’en ai vu, mais très peu, au cours
des 36 salons annuels que j’ai mis sur pied. Mais une bonne
explication et une comparaison avec des œuvres mieux récompensées
les ont ramenés à la raison. Et presque toujours, ils
travaillent plus et reviennent avec des œuvres de meilleure qualité.
Voilà,
chers amis, je me suis permis de faire quelques remarques dans cet éditorial
mais cela est parfois nécessaire et si chacun met tout cela en
pratique, cela permettra de réaliser des expositions encore plus
belles.
A CRÉPIN
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