Exposition belge à Givet (F.)

Trois Namurois au Centre des métiers d'art. 

Trois artistes namurois, deux peintres et un graveur, exposent au Centre de métiers d'art à Givet, en octobre 2005. 

Parmi eux, le wépionnais, Philippe LALOUX, un graveur de talent. Dans les Ardennes de France, où il a déjà exposé plusieurs fois, l'artiste est bien connu et reconnu. Les œuvres qu'il expose et ses démonstrations attirent le public, admiratif devant la finesse de son travail en dégradé. 

Ancien élève de l'Académie des Beaux-Arts de Namur, M. Laloux est aussi beaucoup apprécié en Italie et en Espagne. Oiseaux ou tout simplement paysages constituent  l'essentiel des sujets que celui que d'aucuns qualifient de Maître. À Givet, il expose aussi un faon qui est un véritable chef d'œuvre . Écouter Philippe Laloux parler de sa gravure, c'est prendre à la fois une leçon de grandeur d'âme mais aussi de grand technicien. Il fait d'ailleurs partager son art avec ses visiteurs en leur offrant une feuille de synthèse sur le travail du graveur. 

Suzanne DENEFFE, originaire de Heure (B.), est surtout une artiste animalière. Autodidacte et modeste, elle possède une technique tout à fait personnelle pour faire luire les yeux de l'animal qu'elle a transposé sur sa toile. Elle peint aussi à l'huile, au pastel et au fusain, des paysages et des marines. 

Il y a aussi Claudine PARMENTIER, de Leuze, authentique autodidacte qui prouve qu'ave beaucoup de volonté on peut arriver à faire de belles choses. Elle le montre avec ses créations en cuivre repoussé et battu, toutes encadrées. Une artiste qui joue avec les couleurs que le cuivre chauffé ou patiné peut faire naître. Son rêve : réaliser des sculptures en cuivre. 

Dans le cadre lumineux de la salle d'exposition du Centre givetois, ces trois namurois ont apporté une note d'esthétisme que les voisins français apprécient, ils l'ont montré au nombre de visites qu'ils ont fait aux trois exposants belges. 

                               Extrait de presse. 

 Lettre de Bernadette WAUTIER, de OPHAIN B.S.I. (B.), médaille d'or de l'Académie européenne des Arts, qui nous dit : 

"Durant mon voyage culturel dans les Pays Baltes, j'ai  fait la connaissance d'un poète belge. Monsieur Lucien LECOCQ nous a tous séduits par la création d'une poésie inspirée d'une légende lettone. Nous avons discuté et j'ai orienté la conversation vers l'A.E.A. et le 35e salon concours international 2005 auquel j'ai participé dans la catégorie Arts plastiques. 

Monsieur Lecocq me semblait très intéressé d'en devenir membre, ainsi que de participer au prochain concours dans la catégorie Littérature. J'ai reçu par courrier un recueil de ses poésies,"Les chants du cœur" ainsi que ses quatre poésies créées lors du voyage. 

Je serai heureuse de parrainer cet artiste pour son adhésion à l'A.E.A." 

Et cet artiste est venu et fait maintenant partie de l'A.E.A. Et pour mieux encore le connaître : 

Qui êtes-vous Lucien LECOCQ ? 

Né à Ixelles, mais wallon de cœur, car enfant il fut transplanté au foyer francophone par excellence de sa grand-mère namuroise et de son grand-père parisien.  Tout jeune, il s'intéresse à l'art de la parole, atavisme sans doute, son père n'était-il pas comédien de renom ? Mais la musique devait l'influencer à tel point que ses premiers poèmes présentés à Maurice Carême retinrent l'attention du poète et suscitèrent cette remarque : "travaillez sans cesse à vous améliorer mais surtout ne changez rien à la musique du vers, elle est en vous". Il ne cessa de suivre ce conseil aidé en cela par son  épouse pianiste. Il participa aux travaux des Jeunesses littéraires de Belgique dont il fut vice-président. Des études de chant peaufinèrent  encore son lyrisme. 

À vous d'en juger par ces Chants du cœur qui prirent naissance aussi bien à Namur, où il vécu durant quinze ans, qu'à Ixelles où il est revenu. 

Et Marinette De Clœdt, échevin de la Culture d'Ixelles, a écrit de lui en mai 98 : 

    Lumière de vie à Bondael
  
 Urgence de crier son âme
  
 Croisement de deux plumes peu banales
   
I
mage d'homme et de vérité
 
   Effervescence de rires et de larmes
 
  Naïveté d'un quartier…
 

    Lucien de son nom
   
Etoile des mots et des sons
  
 Crescendo de musique et de poésie
 
   Oasis d'encre et de vie
  
 Cheminement d'homme vers l'enfance
  
Q
uel est cet homme... dont on craint les silences? 

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Un poème de Lucien LECOCQ 

             MÉPRISE 

Voudriez-vous, Madame,
Me donner votre main
Afin que de ma flamme
J'y lise mon destin. 

Non, vous ne voulez pas
Retirer votre gant,
Alors comment pourrais-je
Y croire plus avant.
 

Craindriez-vous, Madame, 
Que j'y trouve un secret ?
Toute chose scellée
Comporte des regrets. 

Alors dégantez-vous,
C'est un geste banal
Hormis si vous cachez
Un anneau nuptial
Vos yeux m'avaient promis 
D'assouvir mes désirs.
Pourquoi n'avoir pas dit
Que j'en devais souffrir ? 

Si votre cœur est pris
Pourquoi me faire accroire
Que vous me réserviez
Une toute autre histoire

                                                       29.03.2005

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